montgomery party ft. amalia

À peine Amalia retournée chez sa famille, elle devait déjà participer à ces fêtes familiales. Elle n’avait jamais manqué une, mais c’était la première fois qu’elle allait devoir revenir seule, non-accompagné de lui. La jeune brune essayait tant bien que de mal de ne pas y penser et de faire abstraction de tout cela, c'était plus difficile à faire qu'à dire. La famille Montgomery était très grande, donc à chaque fois qu’ils devaient se retrouver, Amalia parlait avec des personnes différentes. Elle ne participait pas à ce débat et guerre contre les Capwell, donc évitait tout contact avec les adultes, mais si elle devait venir en aide à quelqu’un, elle le faisait avec plaisir, étant loyale envers ses proches.

Amalia s’était préparé de façon assez classique – pour elle – car pour les autres a eu dit qu’elle voulait participer à un défilé de mode, mais c’était sa façon d’être, elle aimait porté ce qu’elle voulait porter et souvent c’était tapé à l’œil. Tout le monde était réuni dans la maison d’un de ses oncles, entraîneur de football américain au lycée, faisant partie, de comme on les appelait, la première branche. Des coupes de champagne étaient à disposition et ils avaient raison d’en proposer. Amalia était déjà à sa troisième coupe depuis qu’elle était arrivée. Tout le monde le souhaitait joyeuse nouvelle année, elle répondait tant bien que de mal avec un grand sourire, mais tout ce qu’elle avait envie c’était de trouver une autre coupe de champagne remplie.

En réalité elle pensait à la dernière fois où elle était venue avec lui, elle se pensait si heureuse, si joyeuse et tout avait été effacé en un fragment de seconde, c'était très difficile de ne pas y penser. Elle se retrouvera alors au milieu des « jeunes » avec sa quatrième coupe à la main sans vraiment savoir comment elle avait réussi à en trouver une, tout était vide. On aurait pu dire qu'elle était déjà pompette. Amalia était la deuxième plus âgé parmi ses cousins, cousines, frères et sœurs. Le plus vieux avait vingt-six ans et la plus jeune vingt ans. Elle pensait alors que ses parents et oncles et tantes avaient été fort pour faire cela presque en même temps.

Perdue dans les nuages à penser à ce qu’elle faisait ici et à quand est-ce qu’on allait manger, une de ses cousines, Ava, la sortit de sa rêverie. Surprise de sa question elle ne savait que répondre « Bien et toi ? » dit-elle rapidement. C’était un réflexe, de plus Amalia n’était pas très proche de sa cousine. Elle ne la détestait pas, mais elle ne se sentait pas proche d’elle, pas autant qu’elle l’avait été de Max. Elle se sentait de différente d’Ava. Devait-elle lui raconter ce qu’elle avait vécu récemment ? Elle devait surement s’en douter. « Joyeuse nouvelle année » lui dit-elle pour être polie. « Je ne veux pas paraître désagréable, mais que veux-tu Ava ? Je sais que si tu viens me parler c’est pour une raison, d’habitude on ne se parle pas ». C’était la triste vérité, du moins de son point de vue.