( ( r e m a i n s ) )

caractère ○ Séductrice ϟ attentive ϟ débauchée ϟ indépendante ϟ fourbe ϟ prudente ϟ autoritaire ϟ insolente ϟ mystérieuse ϟ  tricheuse ϟ opportuniste ϟ intelligente ϟ  rancunière ϟ sanguine ϟ infidèle ϟ libre ϟ violente ϟ solitaire ϟ vagabonde ϟ envieuse ϟ rebelle ϟ fougueuse ϟ égoïste ϟ ironique ϟ ambiguë ϟ impatiente ϟ menteuse ϟ vulnérable

anecdotes ○

01 ☽ néant permanent qui rythme les heures de son existence, Fallen marche les épaules droites mais le regard dans le vide. Perdue dans l'immensité de ses tourments ; si elle semble dans les nuages, la délinquante n'en a pas le loisir. Coincée dans de la lave qui enveloppe sa peau et martyrise ses sens, ses mouvements, chaque pas qu'elle entame pour tenter d'avancer. Il arrive souvent qu'elle se prenne un arbre ou se perde, à marcher durant un temps quasi illimité, faisant presque saigner ses pieds et épuise la totalité de son corps. Si vous la croisez, vous la verrez ((assurément)) mais elle sera incapable de vous apercevoir, ainsi bloquée dans sa transe. Etat dangereux qui peut la mettre en danger, quand elle termine près du vide ou d'un lac. Pour autant, ne vous méprenez pas ; elle est loin d'être suicidaire, c'est simplement une part de regret.

02 ☽ Avant d'être rebelle, la blonde avait cette âme guerrière. Persuadée du mal, conquise pour le bien. Elle partait en ville, avec sa paire de jumelle et la tenue adéquate, assise sur le toit d'une maison ou cachée derrière un banc elle observait les autres, les passants. Trouvait les suspects et aidait les innocents. Elle n'osait pas s'attaquer à quelqu'un, si elle le voyait réaliser une mauvaise action, elle n'osait pas s'enfuir face à l'injustice. Elle affrontait ceux qui faisaient quatre pommes de plus qu'elle ; de toute manière le mal ne pourrait jamais vaincre le bien. Elle était si naïve, il y a dix ans. La petite héroïne de ses meilleurs amis.

03 ☽ Éternelle Solitaire c'est ce qu'on dit d'elle, c'est ce qu'on voit d'elle. Ô oui, c'est ce qui la définit au mieux ; si seulement c'était vrai. Fallen déteste se retrouver seule, elle a en horreur le vent qui siffle à ses oreilles, préfère les paroles agaçantes d'un tiers et pourtant elle fuit ces dernières avec une telle ardeur qu'on se méprends ; si elle montre sa méfiance, si elle vous le dit ouvertement, vous oblige à ne pas l'approcher, vous fait suffisamment souffrir pour vous convaincre de ne pas revenir. Il est certaine qu'au delà de cette crainte de la solitude, c'est la peur de vous perdre qui affecte réellement la jeune femme.

04 ☽ Elle n'a rien, n'est proche de personne, n'a pas d'amis, plus de famille. Âme en peine qui ère sans aucun familiers à ses côtés. Seulement véhiculée, Fallen n'a pas de main à tenir. Aucun torse à entrelacer, aucune poitrine où se plonger. Et elle n'en a nullement le désir ; elle ne veut pas de proches. N'accepte ces contacts que s'ils sont éphémères. Et pourtant, la demoiselle n'a pas toujours été comme ça, seule, amère, sans envie ; elle a aimé, adoré, durant des années. Accompagnée de deux amis, deux garçons, proches d'elle, protecteurs, sur qui elle pouvait compter. Amour aveugle, tendresse entière. Et personne ne pourra dire si c'est elle qui les a trahi en se rapprochant de lui ou eux qui l'ont abandonné par pur jalousie. Aujourd'hui, l'amour s'est transformer en haine ; puis en indifférence. L'inséparable séparé, ironie du sort.

05 ☽ Il n'est pas aisé de la joindre, ni de la trouver ; Fallen se cache, ou ne fait pas attention à ce qu'on la voit, elle marche là où elle se perd. D'ordinaire, il vous faut l'appeler, lui envoyer un message pour la faire rappliquer ((si l'envie lui dit)) seulement la Capwell oublie régulièrement de recharger son forfait alors souvent son numéro est indisponible, non distribué. Et on la maudit Fallen, on la maudit quand on lui donne du travail ; et qu'on se retrouve obligé d'attendre qu'elle rentre pour les nouvelles. Alors qu'un simple appel serait plus simple. Tellement plus simple. Tout serait plus facile, si elle n'était pas si compliquée.

06 ☽ Pas très fan du chocolat, avant, Fallen n'a pourtant jamais refusé ce qu'on lui offrait à la saint valentin ; elle ne dira pas le contraire ; tout ça la gonflait, mais elle en faisait l'effort puisque par le passé elle était de ce genre. Celui qui obéissait un peu à sa famille, qui avait une bonne image, qui malgré ses doutes ou esprit papillonneur respectait un peu les valeurs de son entourage. Elle a néanmoins brutalement arrêté une année, tandis que l'année précédente un des garçons de sa classe a finalement lancé la rumeur comme quoi ils étaient fiancés et si celle-ci semblait dingue pour qu'elle ne s'en inquiète, elle a mis plusieurs mois à faire comprendre que tout ça, justement, ce n'était rien d'autre qu'une rumeur sans aucune valeur. Pourtant, l'histoire est partie tellement loin que pour sauver les apparences sa mère était prête à organiser leur mariage, trois ans plus tard.

07 ☽ Quand elle entre dans un appartement qui dépasse le premier étage, quand elle monte une côte ou escalade la montagne ; vous pourrez remarquer, si vous vous en préoccupez assez, que ses mains tremblent, des doigts qui sursautent, une lèvre qui se pince. Car Fallen, qui semble n'avoir peur de rien, a un vertige carabiné. Et c'est surprenant de l'apprendre quand on sait que la demoiselle est régulièrement suspendue dans le vide afin d'y balancer ses pieds. Que ce soit le toit d'une maison ou au bord du ravin. Tant qu'elle est perdue dans ses pensées il n'y aura aucun problème, mais quand sa conscience sera bien réveillée, elle paniquera à coup certain, mais ne vous mettra jamais dans la confidence. Vous donnez une faiblesse ? Jamais.

08 ☽ La blonde n'a jamais apprécié les fêtes, que ce soit Noël, anniversaire, pâques, nouvel an ou qu'importe, elle n'en retient qu'un souvenir ; la critique. Mais pas la sienne, celle de son père, de son père disparu, l'abonné aux absents. Celui dont elle n'a aucun souvenir, mais qu'elle voudrait connaître et qu'elle admire en secret, tant elle déteste sa mère. On a cessé de le rabaisser, de souligner son absence, de lui répéter qu'il l'avait abandonné comme on abandonnait son chien, elle n'a pas pu se résoudre à ternir tant son image, alors même qu'elle ne le connait ni d'Ève, ni d'Adam.

09 ☽ Pas d'attache, pas de chez soi. Fallen est nature, dans le sens où elle vit dans sa bagnole, près d'une forêt ou d'un lac. Au coin d'une ruelle. Un peu partout, elle se fiche bien de l'image qu'elle renvoie, au point où elle en est. Elle marche dans la ville durant la nuit, et durant le jour, elle n'a pas peur de s'y afficher, même si sa présence semble provoquer. Elle n'a pas peur des attaques surprises, sait se défendre ((ou se laisse faire si elle n'a pas que ça à faire)). Elle pourrait presque répondre aux sorcières qu'on lui adresse, par un sourire ou un doigt selon son humeur. Quand bien même elle ne comprends pas réellement la nature de ce surnom. La logique aurait plutôt voulu qu'elle soit la garce dont on ne doit pas s'approcher, la traite. À la limite.

10 ☽ Il est dit qu'elle serait déjà sortie le soir d'une maison, couverte de sang. Si cette information semble vraie, personne n'a de preuve ni de réelles raisons à cette image. Puisque l'habitant est toujours vivant et qu'aucune trace de sang n'a été signalé chez lui, sur elle ou dans sa caisse. Il n'en fallait néanmoins pas plus pour que Tueuse rejoigne la liste de ses nouvelles identités. Si elle s'en moque éperdument, elle a délibérément remercié celle qui avait lancé la rumeur en lui affirmant que depuis, elle avait ramassé un véritable pactole. Si cette jeune femme a vaguement idée des affaires dans laquelle Fallen trempe, elle a bien trop peur des conséquences si elle venait à l'énoncer.

groupe choisi ○ Black Swans.
pourquoi ce groupe ? ○ Un pas en avant, un pas en arrière, à moins que ça ne soit sur le côté qu'elle ne se déplace. L'incertitude aux bouts des doigts, les insultes aux coins des rues ; Fallen n'est pas là pour passion, ni par amitié. Et si elle en est fidèle, elle n'ira pas saluer ses partenaires. Éternelle solitaire, recluse, vénéneuse. Elle ne pouvait continuer les cours, continuer à vivre normalement. Plus comprise chez les Capwell, jamais acceptée chez les Montgomery. Elle ne pouvait avoir cette non allégeance, cette identité vague, frustrée. Alors elle les a rejoint par dépit, elle ne l'a jamais caché, jamais dissimulé et ils le savent ; à peu près tous ; Fallen n'est pas leur amie. Mais, contre toutes attentes, elle est une alliée formidable et elle fait le travail que personne n'accepte de faire, redoutable. On la garde, tant qu'elle reste utile, tant qu'elle ne leur met pas à l'envers. C'est comme ça, c'est toujours ainsi avec elle, purement superficiel.

Il se passe quelque chose, entre les deux. Elle en était certaine par le passé, elle n'en a jamais douté ((jusqu'au jour où il lui a fait tout perdre)) Fallen était de ce genre, douce et aventurière. Elle riait aux bras de ses deux chevaliers. Elle criait quand elle trouvait que ce n'était pas juste et elle intervenait lorsqu'on ne l'écoutait pas. Elle découvrait les choses, comme tout le monde. Et pensait à les vivre, de son côté, d'en profiter. Un peu agitée, pas vraiment l'image que sa mère attendait. Quand bien même elle restait une Capwell respectable ; on disait que ses défauts lui venait de son père. Le disparu, celui en qui on avait pas confiance et, pour cause, il n'était pas comme son amante, comme sa femme ; pas aussi dévoué. Il ne suivait pas les Capwell, ne détestait pas les Montgomery. Il se fichait tant, et tant, de cette guerre. Alors, avant même que sa progéniture ne naisse, il a déserté. Sans un mot.

La blonde n'a jamais connu ce dernier, et pourtant on lui rappelait sans cesse qu'elle tenait de lui. Hors, le plus gros problème de la gamine ce n'était pas son activité, ni le fait qu'elle parlait trop ou souriait trop. Ce n'était pas parce qu'elle n'aimait pas les poupées, ou préférait le bleu. Seulement car elle était curieuse. Elle posait trop de question, n'avait guère de réponse et sa mère était exaspéré, puis très énervée, quand sa fille commença à remettre en doute la raison de la haine présente en ville. Elle fût très déçue que celle-ci, qui semblait boire ses paroles jusque là, demande ouvertement si les Montgomery étaient réellement fautifs. C'était étrange, pour tous les Capwell, qu'un des leurs se questionne. Et plus elle grandissait, plus Fallen se sentait en décalage, comprenant naïvement les raisons du départ de son paternel. On commençait à chuchoter, à la montrer du doigt. Bien sûr elle pouvait compter sur ses deux amis, ils savaient qu'elle était un peu particulière, mais que cela ne changerait rien. Puisque malgré ses interrogations l'enfant était fidèle ; à ses amis, donc à sa famille aussi ?

Ils se raccrochait tous, sans exception, à cet espoir. À cette réalité. Puisqu'ils ne pouvaient concevoir qu'on soit contre eux. Du moins, qu'un autre Capwell le soit. Alors pour sûr, il n'aura pas fallu longtemps avant que les doutes se lèvent, sourcils froncés. Parce qu'elle ne traînait pas seulement avec un inconnu, ou un nouvel ami. Mais avec un Montgomery et c'était un coup que sa mère et sa famille ne pouvait accepter ; si elle s'entêtait à continuer. Pourtant il n'y avait aucune indication sur leur relation. Pas de signes amoureux par exemple, ils n'étaient même pas proches physiquement, mais ils parlaient souvent ((trop)) et elle s'éloignait indéniablement d'eux, de sa famille.

Ses questions se transformaient en suspicion. Fallen ne pouvait pas dire qu'elle n'avait plus confiance pour les Capwell, pour les siens, juste qu'il était important d'avoir les deux versions. C'était ça son caractère au final, le même que celui de son père, incapable de prendre une décision sans avoir toutes les facettes, toutes les pièces d'un puzzle et ils auraient tous dû s'en douter ; c'était la petite justicière qui criait à l'injustice. Tout était sûrement prémédité en réalité.

Ses réflexions,
sa naïveté,
sa fuite,
son abandon.

Puisqu'elle était certaine, à l'époque, qu'il se passait quelque chose entre eux. Elle avait confiance, elle pensait qu'il pouvait aisément comprendre que la vérité était si importante pour elle. Qu'elle ne pouvait pas suivre une simple parole parce qu'on le lui avait dit. Alors elle avait cru, très bêtement, qu'il l'aiderait à trouver le bien fondé de cette histoire. Afin de rendre justice. Hors le constat de sa démarche fût très décevant et ses conséquences davantage puisqu'il ne revient plus jamais lui faire face. Il fallait croire que les autres préféraient la facilité ; croire ce qui se disait, se fonder aux paroles et aux guerres d'ancêtres qu'ils n'avaient jamais connus. Lasse, Fallen fît la même chose que son père, elle suivi une vie vagabonde, avec sa propre vision et ne se rattacha à ce gang seulement pour pouvoir faire quelque chose de sa vie. Marchant dans la ville comme la sorcière qu'on voyait. L'amante d'une nuit, la dealeuse prétendue tueuse.