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 carlos ♚ bad boy, good lips

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MessageSujet: carlos ♚ bad boy, good lips  carlos ♚ bad boy, good lips EmptyJeu 26 Oct - 22:25

carlos ♚ bad boy, good lips SigwkkIB_ocarlos ♚ bad boy, good lips S0L61kJN_ocarlos ♚ bad boy, good lips Dt8kyii7_o
carlos fuentes
cause I love how it feels when I break the chains, whatever it takes
Identity card
avatar
nom ○  Fuentes comme patronyme, l'héritage et le poids familial noyé dans la masse.
prénom(s) ○  Seulement Carlos, prénom commun, empreint de la culture dans laquelle je baigne.
âge ○ Vingt-quatre ans, j'ai passé l'âge de la liberté aux USA, mais je suis prisonnier d'un putain d'accord.
date et lieu de naissance ○ Un 1er décembre comme les autres, à la belle Manzanillo sur la côte ouest du Mexique.
nationalité ○ Le sang purement mexicain, américain d'adoption.
origines ○ Les racines mayas et aztèques, le pays de la tequila, l'exotisme d'Hawaii.
situation financière ○ Fauché dans une famille d'accueil blindée. Ironie du sort.
quartier d'habitation ○ Capwell South Side, dans la baraque parfaite des parfaits Miller.
état civil ○ Complètement célibataire, le coeur blindé, verrouillé, et c'est pas près de changer.
orientation sexuelle ○ Attiré seulement par les courbes féminines.
occupation ○ Rien d'officiel, mais je répare des bagnoles de temps en temps pour me faire un peu de thunes.
avatar ○ Lucas Bernardini.

beneath the skin


caractère ○ chaleureux ♚ impulsif ♚ indépendant ♚ borné ♚ protecteur ♚ bagarreur ♚ loyal ♚ arrogant ♚ charismatique ♚ râleur ♚ courageux ♚ caractériel ♚ très sûr de lui ♚ séducteur ♚ drôle ♚ rebelle ♚ audacieux ♚ méfiant ♚ intelligent ♚ revanchard

anecdotes ○ 01 ☽ J'ai la manie de parler espagnol même à mes interlocuteurs américains, tout en sachant pertinemment qu'ils ne comprennent rien à ce que je dis. Il m'arrive même souvent de caser des mots espagnols dans des phrases en anglais. 02 ☽ J'ai une cicatrice dans le bas de mon dos, un L et un P entremêlés. Le symbole du Latino Power, le gang dont je faisais partie. Marqué au fer rouge quand j'ai annoncé que je les quittais. 03 ☽ J'ai aussi un tatouage sur le bas de mon ventre. Un aigle, symbole du Mexique, surplombé de l'inscription "Guerrero". C'est également une marque du Latino Power, à jamais imprimée sur mon épiderme. Vu son emplacement, ce tatouage est invisible pour la plupart des gens. 04 ☽ J'ai été trahi par la fille avec qui j'étais, y'a quelques années de ça. Elle m'a trompé, et depuis, je n'arrive plus à faire confiance aux femmes. 05 ☽ Je suis un vrai séducteur et j'enchaîne les conquêtes. Mon tableau de chasse est bien rempli. Je n'ai qu'une seule règle : une fille pour une seule nuit. 06 ☽ J'ai une tâche de naissance assez visible sur le poignet droit. La même que mon père, à l'identique. 07 ☽ Je suis plutôt doué en mécanique. Réparer des bagnoles, c'est mon échappatoire. 08 ☽ J'ai un sacré caractère et l'esprit de contradiction. Le résultat, c'est une aversion presque innée pour tout ce qui est règles à suivre. La seule qui a réussi à me faire obéir, c'est ma mère. 09 ☽ Même après tout ce temps, j'en veux toujours à mon père pour ce qu'il nous a fait subir. Il l'a payé de sa vie, et aussi étrange que ça puisse paraître, ça ne m'a pas affecté plus que ça. 10 ☽ Malgré mes faux-pas, ma famille passe avant tout le reste. Je pourrais sacrifier ma vie pour Mamá, Ricardo et Leonardo. Mon instinct de protection envers eux est extrêmement fort.
where i belong


groupe choisi ○ North Rock Springs.
pourquoi ce groupe ? ○ En arrivant ici, j'ai tout de suite compris qu'il se passait quelque chose dans la ville. J'ai ressenti cette tension quasi omniprésente dans les rues, sans trop savoir pourquoi au début. Et puis on m'a raconté le drame qui a fait exploser North Rock Springs avant de littéralement la scinder en deux. Je suis là depuis seulement quatre mois, alors j'ai pas vraiment de position ou d'avis dans ce conflit. Et puis je peux pas non plus tellement me le permettre, ça risquerait de compromettre mon test si ça venait à déraper. J'essaye de rester en marge de tout ça, même si je vis dans le Capwell Side.
behind the screen

pseudo ○ EL REBELDE
âge ○ vingt-six ans.
double-compte ○ carlos me suffit.
présence sur le forum ○  carlos ♚ bad boy, good lips 3139501677
comment as-tu connu violent delights ? ○ il est sorti tout droit de ma petite tête.
un petit mot ○ on est les meilleurs carlos ♚ bad boy, good lips 2923321890
rang ○ bad boy good lips
code du règlement ○

 
(c) Never Utopia
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MessageSujet: Re: carlos ♚ bad boy, good lips  carlos ♚ bad boy, good lips EmptyLun 30 Oct - 19:48

Storyline


Être mexicain aux Etats-Unis, c’est vivre en permanence avec l’épée de Damoclès au dessus de la tête. C’est affronter le regard des autres, c’est encaisser le mépris des américains, c’est se faire rabaisser sous n’importe quel prétexte. C’est être accusé du pire parce qu’à leurs yeux on n’est jamais innocent.

J’ai vu le jour sur la côte ouest du Mexique, dans la sublime ville portuaire de Manzanillo. J’ai grandi auprès de mes parents, de Ricardo, mon grand frère, et de Leonardo, mon petit frère. Une famille mexicaine classique. Mon père faisait partie d’un gang, la Liga Mexicana, depuis plusieurs années. Mais Leo et moi, on en savait rien au début. Ca rapportait de l’argent à la maison, parce que les fins de mois étaient franchement difficiles et qu’il refusait que Mamá travaille. Elle, elle était contre tous ses trafics évidemment, elle disait que ça nous donnait le mauvais exemple. Elle avait pas tort. Mais avec mon père, on a jamais son mot à dire.

Un soir, on a été forcés de passer la frontière pour rejoindre les Etats-Unis. J’étais petit à l’époque, Leonardo venait de fêter ses cinq ans. Mais je me rappelle avoir aussitôt compris quand Ricardo m’a dit que Papá ne viendrait pas avec nous. Il s’est avéré que plusieurs membres du gang, dont mon père, sont tombés dans un piège de la police. Et Papá a été incarcéré. Le chef de la Liga l'a porté pour responsable et accusé d'avoir trahi le gang. Ca pardonne pas, la trahison dans les gangs. Et la sentence est radicale : on t'élimine. En prison, mon père était en sécurité d'une certaine façon.

Mamá était effondrée. Ils étaient fusionnels tous les deux, mais elle allait devoir faire sans lui désormais. Peu après l'arrestation de mon père, ma famille a reçu des menaces venant du gang. Mon père était intouchable en prison, on était donc leur nouvelle cible, pour accomplir leur vengeance. Un ami de mes parents a conseillé à Mamá de partir rapidement avant que l'un d'entre nous ne paye la dette de mon père à sa place. Il a tout organisé, et on s'est retrouvés à Evanston, près de Chicago. Mamá a été obligée de commencer à travailler, ou plutôt à trimer : elle a été embauchée dans une usine où elle passait la plus grande partie de son temps. Elle partait très tôt le matin pour revenir tard le soir, là où elle trouvait encore la force de s'occuper de nous. Mais c'est Ricardo qui a pris soin de Leo et moi quand elle était épuisée.

On a grandi, menant notre petit train-train quotidien. Dès qu'il a eu quinze ans, Ricardo s'est mis à travailler après les cours au grand désespoir de Mamá qui disait à qui veut l'entendre que ce n'était pas son rôle de ramener de l'argent à la maison. Mais il a toujours fonctionné comme ça, et je dois bien avouer que ça a résolu certains de nos problèmes.

Et puis un jour, on a frappé à la porte. Mon père était venu nous rejoindre aux Etats-Unis. Je m'étais habitué à son absence et le retour d'une autorité paternelle à la maison a été difficile pour moi. J'avais seize ans, je conduisais, et j'avais intégré un gang à mon tour, dans le plus grand des secrets. J'avais haïs mon père pour ça, car il avait détruit notre famille et anéanti Mamá. Pourtant, j'avais tout de même suivi ses traces malgré moi. Ou presque : le Latino Power, le gang que j'avais intégré, faisait respecter les valeurs mexicaines aux Etats-Unis. Ils nous revalorisaient. Depuis qu'on était à Evanston, à l'école, je faisais partie des latinos du quartier pauvre. Et les autres, ces putains de gosses à papa américains, ils nous haïssaient. D'ailleurs, c'était réciproque et on passait notre temps à s'insulter, ou à s'ignorer dans le meilleur des cas. Pourtant, toutes les filles me tournaient autour. Celles de mon quartier évidemment, mais pas seulement. Les américaines aussi m'avaient dans le viseur. J'avais cette chaleur dans le regard, cette aversion de l’autorité qui les attiraient comme un aimant. J'ai vite su tirer parti de cet avantage.

Puis y'a eu cette exception. Cette fille qui a chamboulé mon coeur pour la toute première fois. Et qui a su le briser avec autant de soin qu'elle l'avait charmé. Elle était mexicaine aussi. Ca se passait bien entre nous. Vraiment. Mais cette puta m'a trompé. Avec un connard de gringo en plus. J'ai coupé les ponts. Depuis, j'enchaîne les nanas comme des objets de consommation que je jette aussitôt après. Plus question de m'engager. Plus question d'être humilié et de souffrir.

Quelques temps plus tard, le gang mexicain auquel mon père appartenait l'a retrouvé. Un soir, la police est venue trouver Mamá, qui avait arrêté de travailler à la demande expresse de mon père quand il est revenu. Ce qu'on a appris cette nuit-là a marqué notre vie au fer blanc à jamais. Comme les tatouages que j'arbore depuis mon entrée au Latino Power. Papá est mort. La Liga Mexicana l'a tué. Il avait donc payé sa dette envers le gang, et ma famille était censée être à nouveau en paix. En fait, c'est devenu un enfer. Mamá se montrait forte devant nous, mais le soir, mes frères et moi, couchés tous les trois chacun sur notre matelas dans notre minuscule chambre qu'on partageait, on l'entendait pleurer pendant des heures. Et le matin à notre réveil, on la retrouvait souriante, le petit-déjeuner préparé pour nous tous.

Les temps ont été durs, Ricardo rapportait toujours de l'argent qu'il gagnait après les cours, et moi de mon côté, je dealais pour le gang. Je n'ai jamais touché à ce que je vendais, et Mamá pensait que je travaillais comme Ricardo. J'adore réparer les voitures, mais étrangement, j’ai jamais pensé à faire carrière dans la mécanique. Du coup, ça me servait de couverture. On a tenu longtemps comme ça. Jusqu'à ce que les affaires au Latino Power commencent à m'impliquer un peu trop. J'étais tout jeune, fort, je savais me défendre, et surtout, j'avais l'âme d'un rebelle qui défiait toute autorité. J’étais exactement le type de profil qui attire les gangs. J’étais influençable, dans ma volonté de me démarquer. Beaucoup trop.

Le chef m'a confié une mission spéciale qui élèverait mon rang au sein du Latino Power. Je devais éliminer un de nos membres qui était en fait agent double pour nos rivaux, et je pourrais entrer au sein de l'élite. Même si j'étais conscient que faire partie d'un gang n'était pas un jeu, il était hors de question que je tue quelqu'un. Mais il était également hors de question que je n'obéisse pas à Alvarez. J'allais droit au mur, comme mon père, alors que petit, j'avais juré que jamais je ne marcherai dans ses pas. Là encore, j'ai commis une erreur qui aurait pu m'être fatale. J'ai cru que je pourrais m'en sortir tout seul. Trop de fierté pour demander de l'aide. Pour admettre que j'avais fait une connerie. J'ai pris la décision d'aller affronter Alvarez moi-même, avec tous les risques que ça comporte. Je lui ai dit que c'était fini, que j'arrêtais tout. Mais on la joue pas comme ça avec lui. J'ai payé directement les frais de mon arrogance : on m'a frappé, roué de coups, et pour finir, j'ai reçu le prix de ma semi-liberté. Le contact du métal brûlant sur la peau de mon dos, l'horrible odeur de chair brûlée. Puis plus rien. J'ai été laissé pour mort dans une ruelle complètement déserte.

Je suis pas rentré ce soir-là. Ricardo a fini par me retrouver. J'ai eu beau supplier, gueuler, il a tout balancé aux flics. J'ai dû donner les infos que j'avais, et on nous a intégrés à un programme de protection. Obligés de déménager. Encore une fois. Si la destination ne m’enchantait pas, j'ai pas eu mon mot à dire. Un patelin paumé du Mississippi : Silver Creek, 206 habitants. Bien loin d'Alvarez et sa clique, c’est certain. Qu'est-ce que je pouvais dire, de toute façon ? J'avais mis ma famille dans la mierda. Je les ai mis en danger parce que j'ai été trop con pour réfléchir correctement. On a fait nos valises. Mamá, Ricardo et Leonardo ont pris un avion, pour une destination que j'ignore. Quant à moi, c'est direction Silver Creek que je suis allé. Et là, on m'a proposé deux solutions : aller en taule pour les délits que j'ai commis, ou être hébergé en famille d'accueil dans un programme de réinsertion. Un genre de thérapie pour redresser le comportement. Si aucune de ces alternatives ne m'ont plu, j'ai dû faire un choix. Et c'était tout vu. Je refusais de quitter mi familia, Evanston et la vie que je menais. Mais je n’avais pas le choix. Pour les protéger, parce que j'ai merdé, c'était la seule solution. Ma deuxième et dernière chance.

Alors j'ai fermé ma gueule, calé ma fierté au fond d'un trou, et j'ai posé mes valises chez une famille banale, simple, et assez rustique. J'ai eu une sorte de tuteur aussi, auquel je devais rendre des comptes. Participer à des réunions une fois par semaine. Tout un tas de règles bidons que je devais respecter, sinon, l'accord ne tenait plus. Chaque vendredi, j’avais droit à un seul appel pour parler à ma famille. C’était l’enfer.

Et puis enfin, la délivrance ou presque. Je suis repassé devant le juge. On m’a transféré dans le Wyoming, pour la dernière partie de ma peine. La phase de test, apparemment. Pour voir si je suis apte à retrouver une vie normale, sans replonger dans mes travers. Ca fait quatre mois déjà que je suis à North Rock Springs. J’ai vingt-quatre ans, et je suis condamné à vivre dans une nouvelle famille chargée de ma réinsertion. Les Miller, stéréotype de la famille parfaite. Une mère avocate, un père flic. Histoire de me surveiller évidemment. Une fille et un fils. Le chien dans le jardin. La grande baraque. Bref, un univers diamétralement opposé au mien. Pour l'instant, j'ai encore tout un tas de contraintes, genre un couvre-feu, et un suivi régulier avec un agent de probation. Mais on m'a dit que si tout se passait bien, il y en aurait de moins en moins. Jusqu'à retrouver ma totale liberté.

J'en vois pas le bout, de cette putain de sentence. Je suis pas certain de pouvoir y arriver. Je supporte pas qu'on contrôle ma vie, et je trouve que j'ai dû me résigner assez de fois pour le reste de mon existence. Je vais faire l'effort, pour Mamá. Pour Leo aussi. Faut pas qu'il suive le même chemin que moi. Je vais improviser. C'est ce que je sais faire de mieux. Et on verra ce que ça donne.

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