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 LOST ON YOU (maria)

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Anonymous
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MessageSujet: LOST ON YOU (maria)  LOST ON YOU (maria) EmptyJeu 28 Déc - 22:32


Lost on you

 







Âmes solitaires aux ivresses crépusculaires. Solitaires qui sous le règne lunaire titubent sous les rayons dorés des réverbères. Lorsque l’astre sacré n’est plus, lorsque le roi soleil s’éclipse derrière l’horizon, les ombres s’échappent des ténèbres, lentement elles envahissent l’enfer terrestre. Poupée qui les voient se mouvoir, poupée qui les observe envahir les bars. Elles s’agitent lorsque l’encre noir recouvre le ciel, elles trépignent lorsque les nébuleuses fracassent les rétines. Elles sont là, omniprésentes, brûlant leurs trachées damnées de ces verres alcoolisés. Elles incendient leur carmin salvateur après quelques gorgées qui ne servent qu’à les déshumaniser un peu plus. Elle les voit Astoria, chaque soir elle les retrouve, ces pauvres fous qui voudraient oublier leur vie lorsqu’ils franchissent la porte de l’endroit, ces damnés qui voudraient s’oublier eux mêmes. Comme si les brûlures des alcools transparents suffisaient à faire disparaître leurs maux, comme si les meurtrissures des élixirs ambrés pouvaient effacer leur passé. Ils s’animent, dansent et chavirent comme s’ils n’avaient jamais été aussi vivant que le soir venu, alors qu’ils ne sont que des défunts traînant leurs carcasses fracturés par les péchés.

Gestes qui se répètent, gestes qu’elle connaît par cœur, gestes qui la lassent nuitées après nuitées. Pourtant c’est un sourire qui fracture ses lippes, c’est une douceur presque feinte qui s’amourache du carmin de ses lèvres alors qu’elle glisse le verre annonciateur de tant de malheur vers la silhouette masculine. Brûlant regard qu’elle sent se glisser le long de ses courbes féminines, œillade qui voudrait la dévorer. Elles sont embuées d’un désir sales ces opales qui la souillent, elles ne sont que lubricité. Gamine qui n’est qu’ignorance, attendant patiemment le temps de la délivrance. Temps qui semblent tourner au ralentit, grains de sables qui semblent coincés dans le sablier. Secondes que l’on retient, que l’on emprisonne pour que la robe ne puisse jamais s’échapper de l’enfer du bar dans lequel chaque soir elle s’échine. Lionne qui doucement devient proie de la bête qui patiemment attend son heure. Celle où il pourra attaquer, celle où il pourra briser la poupée, fendre sa porcelaine. Angoisse qui peu à peu serre le cœur de la gamine, angoisse qui vicieusement  s’insinue dans ses veines.

Puis l’heure de la délivrance sonne, puis minuit hurle à la manière des loups pour que la princesse des contes modernes puissent s’enfuir. Un dernier signe en direction de son patron et la crinière d’ébène s’efface déjà loin de là. Cadence presque effrénée qui pousse la poupée à marcher toujours plus vite, parce que la peur lui tord le ventre, parce que l’angoisse alourdit ses jambes. Réminiscences des semaines précédentes, souvenir de ce putain de soir où son destin s’est brisé. Celui où les bêtes damnés ont voulu la déchirer, celui où la poupée n’était que chiffon que l’on pouvait tourmenter.
« Attends beauté ! T’en veux une ? » Silhouette qui la rattrape, ombre immense qui semble avaler la sienne alors que le monstre se glisse face à elle. Morceau de cancer qu’il porte entre ses lèvres, nuage cotonneux qu’il recrache à son visage, cigarette qu’il lui tend. Implosion de sentiments déchirant qui viennent meurtrir son palpitant. Rage qui doucement s’accouple avec la terreur. Lionne et biche qui s’affrontent, gamine qui sent sa colère monter alors qu’elle sait qu’elle devrait fuir. Loin, bien loin, là où son regard plus jamais ne pourra l’entacher. « Nan. » Voix qui claque, timbre qui déchire le silence alors qu’elle le double, alors que son regard une dernière fois l’assassine. Opalescences chocolats de la belle, devenues aussi sombre que l’âme du fou.
Mais le monstre n’accepte pas la négation, le fou ne supporte pas qu’on lui résiste. Alors la bête devient serpent et c’est vicieusement que sa large main s’enroule autour du poignet frêle de la brune. « Tu restes avec moi, tu m’as allumé toute la soirée, tu bouges pas. » Glace et venin qui constellent la voix du pécheur. Ivresse qui déchire sa raison, ne reste plus que l’omniprésence de ses démons intérieurs qui le guident, qui le poussent à fauter. Gamine qu’il coince contre un mur, gamine dont le cœur devient dément, fracassant sa poitrine comme s’il voulait en sortir, comme s’il voulait fuir parce qu’elle en est incapable. « Mais putain lâche moi ! » Panique qui la fait trembler, putain de scénario qui recommence, mais cette fois elle ne pourra échapper à la terrible fin, cette fois elle est putain de condamnée. Opalescences qui se ferment avec rage, éclat de diamant qui s’en échappe, rage au ventre. La poupée est prisonnière d’une tour de terreur.

   
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MessageSujet: Re: LOST ON YOU (maria)  LOST ON YOU (maria) EmptyVen 29 Déc - 18:15

LOST ON YOU
Astoria x Max.
Le soleil est parti se coucher à l'heure qu'il est, toi tu n'y arrives pas. Tu hères dans les rues de la ville que tu connais parfaitement. Te voilà arrivé à l'endroit bien animé du quartier. L'odeur de la testostérone arrive à tes narines comme si on voulait te mettre la pression, mais tes foulées sont toujours aussi régulières. Les gars qui sortent du bar sont totalement bourrés et chaud comme la braise. Il n'est pas bon d'être seule à cette heure-là. L'alcool a fini par rendre ces gens prêts à tout. Faire des choses dont ils ne sont pas capables de faire en étant sobre. Il n'y a pas que redbull qui donne des ailes.
Justement, de l'autre côté de la rue tu entends une voix qui s'échauffe, elle proviens d'un homme qui n'a pas toutes les idées en place. Une voix féminine lui répond. Cette voix tu la connais,mais impossible de remettre un visage dessus. Tes foulées ralentissent et laisse place à une grande réflexion.

Qui peut bien être cette fille pour que tu te souviennes de sa voix ? Tu finis par stopper ton jogging nocturne pour aller libérer cette fille de l'emprise de cet homme. « Eh toi là ! » L'homme n'a pas l'air d'entendre une quelconque voix étrangère à la sienne. Il est enfermé dans une bulle qui ne laisse pas de place aux lois, aux paroles de la jeune femme ni même à son honneur. « Je te parle à toi le grand frustré » tu lui tapes sur l'épaule pour essayer de trouer cette bulle. Quand l'homme se retourne tu comprends vite que tu t'es mis dans la merde. Il n'est pas si grand et tu lui donneras la 20ène, mais il a l'air d'être gravement atteint par ce poison vendu dans le bar du quartier.

Un coup d'œil à la jeune femme  son visage est recouvert par une ombre ça te déstabilise de ne pas comprendre de qui cette voix provient. Tu te re-concentres malgré tout sur ce gars qui est en train de t'insulter et de te pousser. Il a l'air d'être énervé par le petit mot sorti de ma bouche. 'Frustré ?' C'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit en le voyant. Il doit être sacrément frustré s'il ose faire ça. Une petite copine qui fait la grève du sexe ? Ou alors pas de petite amie tout court ? Pauvre garçon ça doit être vraiment horrible, vraiment plus que de se faire violer dans une rue. On pourra essayer pour voir, je suis sûr qu'un gars présent dans cette rue se porterai volontaire pour lui mettre ce qu'il faut. M'enfin, on ne règle pas le mal par le mal.

Alors, quand il te repousse tu lui dis simplement « Ok mec, j'ai compris. Je te laisse » bien sûr que tu ne pars pas. Tu vas juste chercher un cadavre de bouteille que tu as repéré deux pas plus loin. Alors qu'il se rapproche dangereusement de la demoiselle tu lui casses la bouteille sur la tête. Le verre est coupant, mais tu n'as pas envie de commettre un meurtre ce soir. Le gars est perdu et se retourne vers toi toujours plus énervé. Un petit coup de coude dans la tête et l'homme est à terre. « Tu veux te venger ? » Tu lances à la demoiselle ces quelques mots en t'approchant de l'homme toujours la bouteille cassée dans la main. Tu la déposes gentiment sur le torse du monsieur en lui souriant. Tu espères qu'elle osera lui donner une petite leçon en calmant les parties un peu trop chaude du corps de ce jeune homme. Les vengeances font parfois du bien.
code by bat'phanie
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Anonymous
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MessageSujet: Re: LOST ON YOU (maria)  LOST ON YOU (maria) EmptyVen 26 Jan - 21:17


Lost on you








Feu ardent de son carmin salvateur qui s’éteint, flammes de son cœur qui ont cessé leur ballet infernal sous le poids de la terreur. Ne perdure que la glace, celle de la frayeur, celle qui est vraie, celle qui réelle, celle qui vous marque à jamais parce qu’elle est éternelle. Ne perdure que le froid qui immerge ses veines, étendues glacées qui semblent la noyer. Paupières closes comme pour protéger la seule chose qu’elle peut sauver, ses opalescences. Pour empêcher les opales d’assister au spectacle bien trop cruel de sa fin. Mais même ses pensées la torturent, même son esprit se retourne contre elle, destin qui s’acharne au travers de ces réminiscences pleines de venin et de douleur. Cette putain de soirée pleine d’horreur en tête, cette putain de nuit avec la bête. Goût du déjà vu, goût amer qu’elle a déjà connu, goût qu’elle hait.

« Eh toi là ! » Ce timbre qui décime le silence, ce timbre qui perce à coups d’accent grave le voile de l’horreur, ce timbre qui s’extirpe des lippes du salvateur. Elle la connaît cette voix la gamine, elle la connaît cette voix qui couvre son être immobile, statufié par l’angoisse, de cette couche de frissons. Mémoire qui ne cesse de séduire le passé, mémoire qui se perd dans le sillage décimé de ses souvenirs. Parce que c’est lui, parce qu’il est le héro de ces temps d’avant, ceux qui étaient colorés, ceux qui n’étaient que soleil et rire fracassant son oreille. Son héro à elle, du moins il l’était, avant qu’elle ne gâche tout, avant qu’elle ne soit condamné à dire adieu à sa seule part de bonheur. Gamine inconsciente. « Je te parle à toi le grand frustré » Espoir qui revient gonfler sa poitrine, espoir qui renaît. Elle qui le pensait mort, elle qui le croyait envolé, le voilà ressuscité par une ombre des temps anciens.

« Ok mec, j'ai compris. Je te laisse » Opales qui s’ouvrent enfin, opales qui observent sa seule chance lui tourner le dos. Encore. S’enfuir, la laissant à son triste sort. Maudite, damnée, condamnée pour ses erreurs du passé. Il était pas comme ça le gamin avant, c’était cette silhouette aux contours obscurs et ce cœur d’or dont la gamine privilégié avait pu profiter. Éclats de diamants qui bordent ses yeux, frayeur, rage, déception qui soulignent ses orbes, mais les perles salées ne s’en extirpent jamais. Elles continuent de planer contre ses orbes chocolatées, comme pour ajouter un peu plus d’intensité à son regard de feu. Puis y a la folie qui s’empare de la scène, y a la rage qui s’éprend des cœurs. Bouteille qui se fracasse en même temps que le danger. Chevalier à la monture ténébreuse, ombre qui devient ce cavalier que personne n’attendait pour sauver la princesse désargentée. « Tu veux te venger ? »

Statue de marbre qui observe la violence sans un mot, sans un mouvement, simple spectatrice qui n’est plus capable de rien. État second. État de choc. Peut-être qu’elle réalise pas la poupée, peut-être qu’elle ne veut pas réaliser. Jamais. Parce que le mensonge est plus séduisant, parce qu’il est plus édulcoré, certainement plus réconfortant. Givre ayant figé les mécanismes de la poupée inanimée. Puis elle se lève, simplement la rage au cœur, simplement animé par cette colère sourde qui emporte dans son halo sa raison. Y a tout qui retombe, violence du choc, violence de l’impact de ses sentiments contre son palpitant. Biche laissant sa place à la lionne, biche s’échappant loin des crocs aiguisés de la reine de la fougue. Ils se fracassent avec force ses pieds, ils se perdent avec une hargne dont elle ne se savait pas capable dans la pathétique silhouette qui gît à ses pieds. Larmes qui s’écoulent sans qu’elle ne puisse plus les retenir, éclats de diamants qui strient ses joues sans qu’elle ne puisse plus rien y faire.

Silence qui plane alors qu’elle se recule, la vue brouillé, orage qui fait rage dans ses prunelles. Flot incessant de ses larmes silencieuses qu’elle ne peut stopper, soulagement et peur qui se lie, cocktail aussi explosif que paradoxale. Puis enfin, ses opalescences strient les siennes, elles s’accrochent à ce regard qui lui manque plus que tout au monde. Ses rêves ceux dessinent, ses rênes tracent des courbes enchantées dans ses pensées. Elle voudrait lui sauter au cou, elle voudrait le remercier de l’une de ces étreintes qu’ils s’échangeaient, avant. Avant que tout s’effondre. « Max... » Battements irréguliers de palpitant, il cogne si fort que s’en est douloureux, il cogne si fort que ça lui ferait presque mal. Elle s’avance doucement la poupée, presque chancelante, elle enjambe l’épave pour se glisser près du brun. Main qui cherche la sienne alors qu’elle ancre leurs regards, doigts encore libres qui essuie doucement ses joues trempées. « Je te remercie, je te remercie tellement Max...Tu m’as sauvé. » Personne ne lui a jamais autant que lui, personne ne lui manquera jamais autant. C’était son meilleur ami, c’était toute sa vie…


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